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La chartreuse de l'horreur

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C'est ici, dans cette Chartreuse que s'est déroulé dans les années 50, l'histoire de la famille Jacob.

Nous sommes le 14 février 1952, ce soir là, Serge et Yvette décidèrent de passer une soirée seuls, en amoureux et sans les enfants. Serge prépara un délicieux repas pour sa douce qui elle, était parti seule dans les bois environnants afin de trouver quelques plantes pour égayer leur salon quelque peu fade et sans goût quelconque.

Il finissa de dresser la table tout en surveillant que la dinde qui se trouvait dans le four ne brûla pas lorsque la sonnette retentit. Serge pressa le pas pour ouvrir la porte et tomba nez à nez avec un homme. Ce monsieur se présenta sous le nom de Paul. Il expliqua à Serge être tombé en panne sur la route principale non loin de chez eux. Il demanda à emprunter le téléphone afin de prévenir quelqu'un qui pourrait venir le chercher. Serge laissa entrer l'inconnu sans grand enthousiasme.

Paul attrapa le téléphone et composa son numéro, en vain. Il réessaya à plusieurs reprises mais il n'arriva à joindre personne. Il décida alors de demander à Serge l'hospitalité pour la nuit tout en insistant sur le fait qu'il repartirait au lever du soleil.

Serge rechigna en lui expliquant que lui et sa femme avaient des projets pour la soirée. L'homme insista et commença à se montrer nerveux. Serge lui demanda alors gentiment de quitter les lieux sans quoi, il appellerait la police. L'homme quitta les lieux.

Le temps passa et Serge, ne voyant pas Yvette rentrer, commença à s'inquiéter quand tout à coup, il entendit la porte s'ouvrir. C'était Yvette qui rentrait avec énorme bouquet.

Serge lui raconta sa rencontre avec Paul, et lui expliqua la demande que l'homme lui avait faite.

Yvette qui avait le cœur sur la main, demanda à son mari de le retrouver et de lui offrir l'hospitalité pour la nuit. D'autant plus, que la nuit allé être très fraîche. Serge, agacé, refusa dans un premier temps d'accepter la demande de sa douce puis voyant que celle-ci n'était pas tranquille, il finit par accepter sans grand enthousiasme encore une fois.

Il s'habilla chaudement et parti donc à la recherche de Paul.

Dehors, un brouillard épais avait fait son apparition et le froid commençait à être glacial. Serge se disa donc que Yvette, avait eu raison d'insister. Il avança, bravant le brouillard et le froid tout en appelant Paul. En vain. Il décida donc de rebrousser chemin lorsque soudain, Paul qui avait entendu Serge et avait aperçu la lumière de sa lampe torche, surgit du brouillard. Furieux, et avec un couteau dans la main, il agressa violemment Serge. Le pauvre homme, à terre, tenta tant bien que mal de se débattre et d'échapper à son tortionnaire, mais ce fut peine perdue. Paul lui affligea le coup fatal en lui enfonçant la lame aiguisée de son couteau dans le cœur.

Paul, qui était chirurgien de métier, traîna le corps de Serge jusque dans une grange isolé qui se trouvait à quelque mètres et commença son plan macabre.

Il sorti de sa poche un scalpel, et commença à découper, proprement le visage du pauvre Serge. Une fois sa tâche accompli, il fit un acte horrible, digne d'un film d'horreur. Il posa le visage encore dégoulinant de Serge sur son propre visage. Pour que celui-ci puisse tenir, il se mit ensuite à coudre le visage du défunt sur sur propre visage. Après quelques heures de travail, de souffrances, et un résultat plus vrai que nature, il décida de rejoindre le domicile familial. Il cacha la depouille de Serge sous de la paille et s'en alla.

Yvette de son côté, s'était assoupi sur la banquette qui se trouvait devant la cheminée. Elle se réveilla lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir. La faible lumière qui éclairait la pièce l'empêcha de voir qu'il ne s'agissait pas de son mari.

Yvette, demanda au faux Serge si il avait trouvé Paul.

- P : << Non>> ! dit-il en tentant de masqué sa voix.

- Y : << Peut-être qu'il a réussi à repartir>> s'exclama Yvette avant de rajouter :

- Y : << Le dîner est complètement froid, veux-tu que je le fasse réchauffer ? >>

- P : << J'ai pas faim. Je suis fatigué. Et si nous allions nous coucher ! >> termina Paul. Yvette était embêtée de ne devoir rien manger du repas que lui avait préparé Serge. Cependant, la fatigue se faisait également ressentir pour elle. Elle décida donc de monter se coucher. Paul pretexta une envie pressante.

Il rejoint donc Yvette dans la chambre. Une pièce sombre et désuète, qui avait pour seul éclairage une bougie posée sur une table de chevet et pour seul décoration, une photo du Christ accrochée au mur accompagné d'un crucifix. Paul se déshabilla, prit place dans le lit du défunt Serge, et s'allongea aux côtés d'Yvette qui, loin de s'imaginer ce qui lui attendait, commencer lentement à s'endormir.

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Dehors, des bourrasques de vent avaient faites leur apparitions. Malgré sa fatigue qui se faisait de plus en plus grande, Yvette n'arrivait pas à atteindre le sommeil profond. Elle se tourna vers le meurtrier de Serge, qui lui tournait le dos, et passa son bras autour de lui. Peu de temps après, Yvette eu une drôle de sensation, quelque chose était physiquement différent chez son mari. De plus, une odeur d'eau de Cologne se fit ressentir or, Serge avait eu sainte horreur de ce parfum. Yvette commença à se sentir anxieuse et n'osa prononcer un mot. Soudain, elle sentit de l'humidité sur le drap, du côté de l'homme qui partageait son lit. Yvette prit donc une lampe torche qui se trouvé sous son oreiller, l'alluma, et pointa la lumière vers Paul. C'est à ce moment là qu'elle découvrit avec stupeur, le monstre qui se trouvait à ses côtés. Son visage qui était encore un peu dégoulinant, laisser tomber des gouttes de sang, celui-là même que la pauvre Yvette avait senti de ses mains sur le drap.

Elle se mit à hurler, mais Paul chavaucha la pauvre femme. Le sang de son défunt mari dégouliné sur son visage apeurè. Paul passa ses mains autour du cou d'Yvette, et commença à serrer. Yvette commençait à suffoquer mais dans un instinct de survie, elle attrapa la lampe de chevet qui se trouvait à ses côtés et donna un coup sur la tête de Paul qui tomba du lit. Elle réussit à se dégager et à s'enfuir de la maison. Elle trouva refuge dans la grange. Cette même grange où reposé le corps de son pauvre mari. Elle se cacha derrière une botte de paille et attendit, seule. Complètement paniquée, elle ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre, en espérant que Paul ne l'a trouve pas.

Malheureusement, Paul, qui avait reprit ses esprits, chercha Yvette. Il fouilla la maison de font en combles, en vain. Il quitta donc la maison et se rendit dans la grange. Rien.

Un silence de mort mêlé aux bourrasques de vents se faisait ressentir. Paul s'apprêta à quitter la grange lorsque soudain, Yvette fit tombé un piquet en bois qui se trouvait à ses côtés. Paul se dirigea vers l'endroit d'où provenait le bruit et tomba sur Yvette, recroquevillée sur elle-même. Il empoigna la pauvre femme, la tira par les cheveux et la jeta sur la paille jonchant le sol terreux de la grange. Yvette tomba au sol et découvrit avec horreur le cadavre mutilé de Serge. Elle hurla devant cette vision d'effroi. Paul se mit alors à l'étranger de plus en plus fort, jusqu'à ce que la pauvre femme perde connaissance. Une fois son corps inerte. Il attrapa un bidon d'essence et le vida dans la grange. Paul craqua une allumette et la jeta au sol, faisant s'embraser l'habitation puis quitta rapidement les lieux.

Au petit matin, Paul avait disparu. Il ne fut jamais retrouvé, et personne ne sait ce qu'il est devenu. Quant aux enfants des défunts époux, ils auraient trouvé refuge dans un pensionnat.

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Toujours est-il que depuis cette nuit d'horreur du 14 février 1952, la Chartreuse de Serge et Yvette est une demeure considéré comme maudite qui au fil des années et devenu une ruine. Certains disent que Paul reviendrait tous les ans, à la même date pour faire d'éventuelles nouvelles victimes, et se réjouir de ses meurtres sordides envers Serge et Yvette. D'autres affirment que les nuits de pleine lune, les deux pauvres victimes reviendraient pour tenter de déguster la fameuse dinde qu'ils n'avaient pas eu le temps de savourer et également pour se venger de leur bourreau en faisant subir d'atroces souffrances à toute personne qui oserait pénétré sur leur propriété.

Toujours est-il que plus récemment, le corps mutilé d'un adolescent fut découvert dans le sous sol de la Chartreuse.

Alors, mauvaise rencontre ? Engueulade qui aurait mal tournée ? Ou peut-être serait-ce l'œuvre de Serge et Yvette ? Nul ne le sait.

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